Entrainement de l’attention

La méditation de pleine conscience est l’apprentissage d’une nouvelle façon de vivre, d’être. Etre avec soi, être avec les autres, être avec le monde. 
Tout est là, juste là, Jeanne Siaud-Facchin, 

Qu’est-ce que la pleine conscience ou l’entrainement de l’attention ?

Pratiquer la pleine conscience, c’est être à l’écoute de son expérience en temps réel, sans porter de jugement sur ce qui se présente. C’est tourner intentionnellement son attention vers le moment présent. On accueille ce qui vient, sans attente. On ne cherche rien de précis.

Se poser. Ressentir. Observer. Laisser être.

Pourquoi et pour quoi des pratiques de l’attention avec les enfants et les adolescents ?

Nos enfants et adolescents entendent souvent « concentre-toi », « aie confiance en toi »… Sans que nous leur disions comment faire ou sans que nous les accompagnions vraiment sur ce chemin, parfois parce que nous-mêmes ne savons pas comment faire ou parce que nous sommes pris par ce temps qui semble aller de plus en plus vite… Tout va vite : la télé, les réseaux sociaux, Internet, les téléphones mobiles qui nous laissent toujours en alerte ! Les enfants et encore plus les adolescents sont hyper-connectés. Cette pratique du « multitâche » finit par être épuisant. Sans blâmer tout cela, donnons-leur plutôt les moyens de se relier à leur tête, à leurs émotions, à leur corps. Ils s’entraineront et apprendront ainsi à :

Il existe aujourd’hui un nombre croissant de travaux scientifiques montrant les bienfaits de cette pratique tant chez les adultes que les enfants.

Évidemment, les pratiques de l’attention ne sont pas un outil de retour au calme et on n’oblige pas un enfant, un ado à méditer. 

Pour en savoir plus, retrouver des ressources, articles livres, sites, des informations sur les différents programmes… : https://enfance-et-attention.org/ 

Pratiques de l’attention et enseignement ? Pratiques de l’attention et parentalité ?

Ces pratiques peuvent aussi aider les enseignants à réguler leurs émotions, à apprivoiser leur stress et à instaurer un climat de classe favorable aux apprentissages. Le développement des compétences socio-émotionnelles favorise aussi la prévention du burn-out. Professeurs et parents en tireront des bénéfices tant pour eux que pour les enfants et adolescents qu’ils accompagnent au quotidien.

Pour en savoir plus, voir les ouvrages de C. Guéguen (heureux d’apprendre à l’école) et Patricia Jennings (L’école en pleine conscience)

Programme « la pleine conscience au service de l’éducation »

Un programme qui permet de…

Prendre de la hauteur

S’entrainer à observer et sortir de ses schémas automatiques

Se relier à soi et faire preuve d’auto-compassion

Se relier à ses ressources

S’entrainer à réguler ses émotions

Mieux apprivoiser son stress

Répondre à ses propres besoins et à ceux des enfants que nous accompagnons

Contactez-moi si vous souhaitez avoir les prochaines dates

Programme Mindful UP pour les 7-12 ans

Pratiques ludiques et interactives pour pratiquer, se poser, être attentif à ce qui est là, ressentir, découvrir ses qualités, partager avec le groupe, se sentir relié aux autres, s’entrainer au quotidien et devenir autonome.

6 séances d’1h15 en groupe de 5 à 8 enfants.

Dans le cadre scolaire, les séances sont adaptées au groupe classe; me contacter.

Programme Mindful UP pour les 13-18 ans

 Explications sur leur fonctionnement cognitif et émotionnel visant à développer leur métacognition et à les rendre experts d’eux-mêmes. Comprendre comment fonctionnent le cerveau, le stress, les émotions. Pratiques assises ou en mouvement pour entrainer son attention, se relier à sa respiration,  à ses ressources. 

8 séances d’1h30 en groupe de 5 à 8 adolescents.

Dans le cadre scolaire, les séances sont adaptées au groupe classe, peuvent être proposées à des élèves volontaires; me contacter pour en savoir plus.

La pleine conscience, c’est pour tout le monde ? 

Il existe quelques contre-indications : phase de dépression sévère, psychoses, addictions.

Et surtout, s’engager dans la pratique parce qu’on a envie d’expérimenter, pas parce qu’on nous demande de le faire.

Retour en haut